À partir de 1962 et pendant plus de 10 ans, Roger Kasparian, a immortalisé les plus grandes icônes de la scène des Sixties....
Riche de ces trésors, Roger met sa carrière de reporter–photographe en pause mais conserve ses archives incroyables. Elles restent oubliées pendant plus de 50 ans. En 2011, dans des circonstances rocambolesques, par un hasard typiquement parisien, Roger rencontre un collectionneur à qui il montre comme pour plaisanter quelques-unes de ses œuvres. Sa collection est immense et la qualité de son travail impressionnante, le collectionneur est conquis mais il faudra 2 ans pour convaincre Roger d’exposer ses photos. A partir de là tout s’enchaine, une première exposition est organisée, déjà internationale, à la Snap Galerie de Londres, et le fameux critique d’art Jackie Wullschlager, du Financial Times, enthousiaste, qualifie les œuvres de Roger “d’irrésistible évocation du temps, des lieux et de la fugacité de la jeunesse et de la célébrité”.
Philipe Manoeuvre, également conquis par les œuvres de Roger, décide de coécrire un livre qui révèle au grand public une partie des clichés réalisés par Roger :“Archives inédites d’un photographe des sixties”, publié aux Éditions grunt. Et en 2015, un documentaire est réalisé par Arte, “Roger Kasparian, l’œil des sixties”, et est projeté à la télévision nationale française. Roger Kasparian qui débute sa carrière au début des années 60, était un jeune photographe innovant et enthousiaste.
Débutant en même temps que les futurs monstres sacrés du Rock n’Roll français et international, il pouvait établir une relation privilégiée avec les vedettes car il savait se faire oublier et les accompagner pendant tous leurs déplacements, capturant au vol des images au fil de leurs visites de Paris, des répétitions, enregistrements, concerts,...
Débutant en même temps que les futurs monstres sacrés du Rock n’Roll français et international, il pouvait établir une relation privilégiée avec les vedettes car il savait se faire oublier et les accompagner pendant tous leurs déplacements, capturant au vol des images au fil de leurs visites de Paris, des répétitions, enregistrements, concerts,...
Des dizaines d’artistes ont posé pour Roger, à l’aube de leur gloire ou déjà stars reconnues: Les Beatles, Les Rolling Stones, Serge Gainsbourg, Charles Aznavour, The Who, The Who, The Kinks, Les Beach Boys, The Animals, Marianne Faithfull, The Them, Troggs, Yardbirds, Little Stevie Wonder, Vincent Gene, Chuck Berry, Wanda Jackson, Édith Piaf, Brel, Brassens, John Coltrane, Ray Charles, Romy Schneider, Monk, Françoise Hardy, Johnny Hallyday, Sylvie Vartan, Catherine Deneuve, Sheila, Sophia Laurenne, France Gall, Dutronc, Alain Delon, Claude Cardinale, Mireille Mathieu et toute la scène des yéyé.
Dans les années 70, Roger devenu père de famille, abandonne sa carrière de reporter mais n’abandonne jamais son appareil. La photographie est dans son ADN, son père avant lui, était également photographe d’art, réalisant des portraits des marient de la commune, dans un studio qui parfois servira de décor aux photographies des stars. Les œuvres de Roger, qu’il photographie les stars ou les anonymes savent jouer avec la lumière et mettre en valeur toute la personnalité et la fragilité de ses sujets. Ses clichés des sixties sont un témoignage unique qui a su capturer l’esprit d’une époque, et le début du star-système. Il a partagé le quotidien de ces stars débutantes, leurs pérégrinations parisiennes et en tournée, son appareil a la main.



